Cling ! Cling ! Le son de la caisse enregistreuse. Le son d’une vente. Une musique réelle pour le commerçant, virtuelle pour l’aspect du marketing. Cling ! Le jackpot d’une machine à sous. Cling ! La monnaie rendue par la boulangère. Cling ! Une boisson achetée au distributeur. 

Ce bruit est synonyme de rentrée d’argent. C’est celui qu’entend l’as de la vente quand il conclut une affaire; celui qu’espère le directeur marketing lorsqu’il fait diffuser une publicité ; celui qui arrive aux oreilles de l’organisateur de spectacles, du producteur de cinéma ou du manager d’un musicien au-delà du brouhaha du public entrant dans la salle. 

L’industriel entend « Cling! Cling! » chaque fois qu’un robot réalise une pièce, le commerçant lorsqu’un carton arrive dans ses rayons, et le chef d’une entreprise de lavage de voitures quand il pleut, quand les pollens et les insectes volent dans les airs et bombardent les pare- brise. 

Créer du revenu, faire sonner le tiroir-caisse : telle est la mission de l’as du marketing. 

De nombreux chefs d’entreprise savent qu’il faut sans cesse innover, mais ne créent rien de nouveau. Ils savent que la publicité est censée promouvoir des produits, mais diffusent des spots qui ne sont ni accrocheurs ni vendeurs. Et ils savent qu’un représentant doit préparer chacune de ses visites, mais ne forment pas suffisamment leurs équipes de VRP. En fait, ils connaissent la chanson du marketing, mais ignorent l’air qui l’accompagne. 

Les as du marketing connaissent la chanson et fredonnent l’air qui l’accompagne en dansant: 

La musique du tiroir-caisse emplit mon cœur d’allégresse! Cling ! Cling!